Archives du mot-clef Mairie
Plaine Co et le sens de l’humour (bis!)
Dans la veine de l’article précédent, admirons aussi le stationnement pour handicapés rue Anatole France, juste en face de l’impasse menant à la maison de l’enfance (bon nid à épaves de voitures par ailleurs…)
Là l’automobiliste peut stationner sur la place réservée. Mais ensuite, surprise : le conducteur verra sa porte bloquée par une bordure anti-stationnement sur le trottoir !
En somme, l’automobiliste handicapé peut stationner, mais impossible pour lui de sortir de son véhicule. Au fait, samedi dernier, c’était la Journée de l’accessibilité… A La Courneuve, attendra t-on l’année prochaine pour remédier à ce problème ?
L’arbre qui cache la forêt
Ce blog s’est souvent fait l’écho de la « disparition » de la végétation courneuvienne, notamment sur le quartier des 4 Routes.
Ainsi des arbres centenaires des espaces verts de la Maison des Jeunes Guy Moquet (lire ici). Mais aussi des arbres bordant la nationale 2 (avenue Paul Vaillant Couturier – sud en particulier) qui disparaitront, semble-t-il, avec les travaux du Pôle de Déplacement Urbain (PDU) que constitue la place du 8 mai 1945 et ne seront pas remplacés (un oubli fortuit du Conseil Général nous a-t-on dit!!).
Une lecture un peu attentive du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la Ville nous apprend toutefois ceci : « Les plantations existantes doivent être maintenues ou remplacées par des plantations équivalentes. Tout arbre abattu doit être remplacé par un arbre d’une essence et d’un développement équivalent, sauf en cas d’impossibilité du fait de la configuration de l’unité foncière. »
Ainsi donc la Mairie se trouve dans la plus parfaite illégalité et en total porte-à-faux avec son propre PLU lorsqu’elle ne remplace pas les arbres de Guy Moquet.
Quand au Conseil Général de la Seine Saint-Denis, nous serons attentifs à ses actions sur le peu d’arbres qui bordent la Nationale 2…
Charte des Jardins Partagés
La Mairie abandonne Alexis…
Après l’opération Le Jardin d’Alexis menée en juillet dernier par AC4R pour mettre en lumière auprès des habitants et des services municipaux l’abandon d’un certain nombre de terrains sur la Ville, l’association avait adressé un courrier à Gilles Poux pour lui demander quelles étaient les intentions de la Ville sur ce sujet (voir notre article Le Jardin d’Alexis ici).
A ce jour, et pour ne pas changer, aucun retour…
Il est toutefois intéressant de voir qu’après de nombreuses sollicitations , tant en comités de voisinage, qu’à travers cette opération Jardin d’Alexis, la Mairie lance sa Charte des Jardins Partagés… sans consultation véritable des habitants (pour changer!). Nous verrons donc samedi 13 octobre le résultat du travail des consultants de MuseD.T et vous tiendrons informés de ce que cette réunion a apporté à ceux qui aimeraient pouvoir voir plus de jardins partagés sur la Ville.
Quand PlaineCo cultive le sens de l’humour des personnes à mobilité réduite
C’est au niveau du 22 boulevard Pasteur que Plaine Commune et/ou les services de la voirie de la Ville ont décidé de tester le sens de l’humour des personnes à mobilité réduite.
Pendant que certains pensent que l’on peut rire de tout, j’ai décidé de (ré)ouvrir le débat, en essayant de sensibiliser les « services » sur la question (ainsi que quelques associations de défense des handicapés).
En effet, il semblerait que personne (ni ceux qui ont commandé les installations, ni ceux qui les ont réalisées) ne se soit posé la question de l’intérêt d’installer des plots sur une place réservée aux Handicapés (malgré le marquage au sol ET le panneau d’information) ! Heureusement que les riverains, eux, sont sensibles à ces questions et donnent l’alerte.
A votre avis il s’agit :
1 – D’un parfait exemple de gestion urbaine, de communication entre services, et de mise en œuvre inadaptés.
2 – Ha je savais pas, mais ce n’est pas si grave,… en plus personne se plaint.
3 – Charlie Hebdo n’a pas le monopole de la provocation, PlainCo peut le faire aussi !
Faites votre choix et faites le savoir !
Fontaine, je ne boirai pas ton eau.
Le Syndicat des Eaux D’Île de France dépense beaucoup de nos deniers en affiches et en spots radio pour que nous préférions l’eau qu’il amène à nos robinets à celle vendue en bouteille. Bien qu’il en soit vice-président, l’eau de qualité irréprochable du SEDIF ne semble pas être au goût de notre Maire, Monsieur Gilles Poux. En effet, la mairie de La Courneuve est équipée de fontaines, alimentées par de grosse bouteilles d’eau en plastique livrées par camion.
Au delà de l’exemplarité et de la cohérence qui voudrait qu’un élu s’applique à lui-même ce qu’il recommande aux autres, ce choix a un coût : cette année le budget réservé à la société Château d’Eau qui fournit le palais représente la coquette somme de 10 000€ (compte rendu de la séance du Conseil Municipal du 22 septembre 2011), de quoi se payer 2,5 millions de litres d’eau du robinet du SEDIF… Lire la suite
Stationnement payant à La Courneuve. Pour ou contre?
Le stationnement est un sujet ô combien épineux dans notre belle ville de La Courneuve. Au-delà des récurrents problèmes d’épaves, les incivilités en tout genre des conducteurs et le stationnement dit parasite (les gens qui garent leur voiture à proximité des transports en commun pour aller travailler) pourrissent depuis trop longtemps la vie des habitatns du quartier. Les rares interventions de la Police Nationale et des ASVP n’ont, jusqu’à maintenant, pas réussi à régler ce problème.
Mais lors des derniers Comités de voisinage, le Maire a annoncé avoir pris la décision de rendre le stationnement payant sur certains quartiers de la Ville (centre ville, gare, Quatre Routes). Il a précisé qu’il s’agissait d’une » décision politique « , finale et ferme, dont les modalités de mise en place (périmètre, prix, tarif résidentiel etc.) seraient discutées lors du Conseil Municipal du 26 juin (il semble cependant que ce sujet n’ait finalement pas été abordé). Les choix définitifs la Ville seront présentés aux comités de voisinage cet automne.
Sur un sujet où l’expertise du riverain est inestimable, la concertation en comité de voisinage ou par toute autre méthode aurait du précéder la délibération municipale et les arrêtés.
A défaut, trois voix de Courneuviens s’élèvent pour ouvrir le débat en thèse, antithèse et synthèse! Lire la suite