Quelle volonté politique pour les circulations actives?

Quand PlaineCo fait marcher les cyclistes ! © Plaine Commune

L’Association des Citoyens des 4 Routes participe de manière très régulière aux réunions qu’organise Plaine Commune concernant les circulations actives, au côté des associations voisines Vélo à Saint-Denis et l’antenne Mieux se Déplacer à Bicyclette de Saint-Ouen. Dernièrement, à l’occasion d’une énième étude, la moutarde nous est collectivement montée au nez.
Les trois associations ont donc décidé d’en faire part à Patrick Braouezec, actuel Président de Plaine Commune

Saint Denis, le 29 octobre 2012

Monsieur Patrick BRAOUEZEC
Président de Plaine Commune
21, avenue Jules Rime
93218 Saint-Denis Cedex

Objet : Étude de Plaine Commune sur les futurs services vélo : quelle volonté politique pour les circulations actives?

Monsieur le Président,

La Communauté d’Agglomération Plaine Commune déclare faire des circulations actives un enjeu de développement représentatif avec un doublement de la part modale « cycle » à l’horizon 2015 (moins de 2 % actuellement). Cet objectif est clairement affirmé dans les documents d’orientations stratégiques tels que Le Plan Local des Déplacements, le Plan Communautaire de l’Environnement et plus largement l’Agenda 21, ainsi que le schéma directeur des itinéraires cyclables.

Après le malheureux (et coûteux) épisode de Velcom, l’Agglomération a décidé d’étudier la faisabilité de services vélo : location, stationnement fermé, vélo-école, atelier de réparation.., étude confiée au cabinet Inddigo en juin 2012.

Les associations membres du Comité Vélo de Plaine Commune ont, dès la rédaction du cahier des charges, demandé à être associées à ce travail qui, par nature, nécessite une bonne connaissance du territoire et de ses besoins.

Depuis, nous n’avons été, en aucune façon, associées à cette démarche. Seules deux réunions de restitution intermédiaire par le prestataire en l’absence d’élu communautaire, les 21 septembre et 22 octobre, nous ont permis de prendre connaissance de constats sans que nous soyons en aucune façon associées ni à la démarche ni aux dits constats.

Lors de ces restitutions, nous avons exprimé notre insatisfaction et souhaitons par ce courrier solliciter de votre part un recadrage du dossier afin qu’il bénéficie d’un véritable portage politique. Lire la suite

Nostalgie

Nous reproduisons ici, avec son aimable autorisation, un email que nous avons reçu de l’un de nos lecteurs, Christophe C.

Bonjour,
Je suis allé sur votre site, et j’ai eu envie d’écrire quelque chose à propos de ce quartier des 4 routes que j’ai habité pendant 13 ans. (De 1973 à 1986)
A l’époque, en 1973, j’avais 4 ans, j’habitais rue de la tréfilerie avec mes parents, le quartier était très calme, et jusqu’en 1986 je passais beaucoup de temps dehors à faire du vélo ou à jouer dans la rue avec d’autres enfants de cette rue. Il passait environ 5 voitures par jour, donc peu de risques d’être écrasé. J’allais à l’école primaire Paul Doumer, une très bonne école dirigée à l’époque par M. Delattre. En face, on y trouvait des préfabriqués ou des étudiants pouvaient faire des études de compta. J’ai tellement tourné dans ces rues en vélo que j’en connaissais les moindres recoins par coeur. Il y avait déjà les serres, rue des écoles, et cette petite maison de retraite, rue du Docteur Roux. Je me souviens aussi de ce terrain vague, rue Rateau, ou on y a construit des bâtiments aux allures bizarres et sans peinture. Il n’y avait pas de rond-point aux 4 routes, ni le métro. On faisait les courses avec ma mère au Prisunic ! ou au Viniprix !
Je garde un excellent souvenir de ce quartier dans les années 70 et début 80.
Puis, quand nous sommes partis, en 1986, ça se dégradait déjà, + de voitures, + de violence, etc. Nous avons habité Bobigny, près d’Avicenne, ou ça s’est dégradé très vite également, puis Drancy jusqu’en 2006.
J’ai maintenant 43 ans, et j’ai quitté le 93 depuis 6 ans pour vivre à Montgeron dans le 91. Et bien je ne regrette absolument pas d’être parti, je crois que je ne pourrais plus revenir dans le 93. Dailleurs je reconnais très bien les endroits que l’on peut voir en photos sur votre site, et la façon dont ça se dégrade encore et toujours. C’est dommage.

Le T1 prolongé à l’ouest le 15 novembre

"Mise en service fin 2012"

Après la section initiale ouverte en 1992 entre Saint-Denis et Bobigny, la ligne T1 continue de s’agrandir. Le 15 novembre seront inaugurées 10 nouvelles stations vers l’ouest, jusqu’à la correspondance avec la station Asnières-Gennevilliers-les Courtilles de la ligne 13 du métro.

Le tram T1 franchira donc enfin la Seine et permettra d’améliorer la circulation entre l’ouest de notre département et le nord des Hauts-de-Seine. Une bonne nouvelle… dont il faut espérer qu’elle n’est pas de conséquence sur le reste de la ligne en effet.

En effet, lors de l’extension du T2, la ligne du T1 avait récupéré toutes les rames TFS.
Aujourd’hui le parc total est de 35 rames et selon la RATP, 28 suffisent à assurer le service.
Mais au 15 novembre, les 35 rames seront requises. Il faut espérer que la fréquence aura été bien calibrée pour que l’extension ne dégrade pas la régularité de la ligne.

La fin de vie des rames actuelles est prévue en 2022. A cette période arriveront des nouvelles rames plus modernes (un seul niveau à l’intérieur) et plus longues, donc de plus grande capacité. Ces nouveaux modèles nécessiteront l’allongement des quais, comme ce sera le cas par anticipation pour la station 8 mai 1945 à la fin des travaux en cours.

D’ici 2022, la RATP prévoit un accroissement du trafic qui rendrait très souhaitable des améliorations de la gestion du trafic, comme une meilleure gestion des passages de feu. Pour l’instant, rien n’est acté sur ce point.

Pour en savoir plus : http://www.t1avancede10.fr/

Velcom, c’est fini !

Ça y est, c’est définitivement fini. Les emplacements de Velcom, vides depuis des mois, ont maintenant été démontés. C’est l’épilogue du flop retentissant d’un système non compatible avec Velib’ et installé sans concertation avec la population. Le quartier des Quatre-routes en avait été exclu, de même que des zones propices comme les abords Parc de La Courneuve.

Ancien emplacement de la station Velcom du Boulevard Pasteur

La contrepartie pour l’annonceur JCDecaux avait été la pose de nouveaux panneaux publicitaires. Étrangement, personne ne parle de leur devenir : les vélos partis, la pub resterait ?

Velcom abandonné, le besoin de vélos demeure. Peut-être est-il possible de créer un service de parking gardé et location de vélos, comme à Aulnay-sous-Bois. Alors que La Courneuve et Plaine Commune installent timidement mais sûrement des pistes cyclables, espérons que notre quartier ne reste pas encore au bord du chemin.

Stationnement payant à La Courneuve. Pour ou contre?

Le stationnement est un sujet ô combien épineux dans notre belle ville de La Courneuve. Au-delà des récurrents problèmes d’épaves, les incivilités en tout genre des conducteurs et le stationnement dit parasite (les gens qui garent leur voiture à proximité des transports en commun pour aller travailler) pourrissent depuis trop longtemps la vie des habitatns du quartier. Les rares interventions de la Police Nationale et des ASVP n’ont, jusqu’à maintenant, pas réussi à régler ce problème.

Mais lors des derniers Comités de voisinage, le Maire a annoncé avoir pris la décision de rendre le stationnement payant sur certains quartiers de la Ville (centre ville, gare, Quatre Routes). Il a précisé qu’il s’agissait d’une  » décision politique « , finale et ferme, dont les modalités de mise en place (périmètre, prix, tarif résidentiel etc.) seraient discutées lors du Conseil Municipal du 26 juin (il semble cependant que ce sujet n’ait finalement pas été abordé). Les choix définitifs la Ville seront présentés aux comités de voisinage cet automne.

Pour ou contre le stationnement payant à La Courneuve?

Sur un sujet où l’expertise du riverain est inestimable, la concertation en comité de voisinage ou par toute autre méthode aurait du précéder la délibération municipale et les arrêtés.

A défaut, trois voix de Courneuviens s’élèvent pour ouvrir le débat en thèse, antithèse et synthèse! Lire la suite

L’exRN2 encore trop dangereuse à traverser

Localisation des 2 derniers accidents

Localisation des 2 derniers accidents

Le 11 mai dernier, un monospace roulant à vive allure en direction du Bourget a décollé au carrefour PVC/Râteau pour venir s’écraser dans les barrières du refuge piéton. Heureusement personne n’y attendait pour traverser à cet instant. La conductrice, choquée, s’en est sortie indemne. La police, prévenue par le barman de l’Europe qui a assisté à l’accident est venue constater les dégâts.

Cette semaine, mercredi vers 14h, c’est une femme, parent d’élève de l’école Paul Doumer, qui a été renversée par un scooter sur le passage protégé situé au niveau de la rue Colbert. Blessée aux jambes et au visage, elle a été évacuée par les pompiers vers l’hôpital. Ses blessures ont nécessité une vingtaine de points de suture.

Des traversées aux risques et périls des plus fragiles. Pas normal.

Ces deux accidents, derniers d’une liste qui ne cesse de s’allonger, montrent que les aménagements réalisés récemment par le Conseil Général et la présence d’agents communaux qui surveillent les traversées aux sorties d’écoles ne suffisent pas à garantir la sécurité des piétons.

Il s’agit désormais de faire ralentir le flux des véhicules dont la vitesse est trop souvent excessive. Il s’agit également de faire respecter la signalisation tricolore qui semble optionnelle à de nombreux automobilistes et conducteurs de deux-roues motorisés.

Les équipements de contrôle ont un effet qui n’est plus à démonter. Si la sécurité des plus fragiles nécessite l’installation de radars de contrôle de vitesse ou de passage au rouge, alors il faut en installer, et vite !

La fuite, le retour (IV)

Les infos frâiches du jour par la RATP, sans toutefois une date de fin de chantier et/ou de reprise du trafic :

A ce jour, jeudi 29 mars 2012, la RATP a commencé à intervenir sur la zone de travaux au niveau de la station du tramway T1 « Géo André ». Plusieurs étapes vont précéder la pose de la nouvelle plateforme de tramway : la remise en état du sous-sol avec notamment la protection des fouilles qui consiste en la pose de parois en acier pour protéger le terrain et éviter un affaissement de la plateforme.La RATP a souhaité intervenir au plus tôt malgré le fait que Véolia n’ait pas encore terminé ses travaux et procède encore à des interventions sur le terrain. La RATP mène donc ses travaux concomitamment à ceux de Véolia.

A la question de la suspension du trafic sur autant de stations :

Le trafic de la ligne T1 a donc été interrompu entre les stations « La Courneuve – 8mai 1945 » et « Gare de Saint-Denis RER », l’exploitation en deux tronçons n’étant pas envisageable du fait de l’impossibilité d’acheminer les rames jusqu’au site de maintenance de Bobigny, où elles sont entretenues quotidiennement.

Sur les moyens humains mis en place pour faire fonctionner tout ce joyeux bord#l : Lire la suite

La fuite, encore la suite (mais pas la fin!)

Compilation à jour, vérifiée et véridique des informations pêchées ici et là sur la fuite du 6 mars avenue Jean Jaurès (blogueurs LC4R, riverains, Stéphane Troussel, RATP, LC Infos) :

  1. JOUR J – mardi 6 mars > une importante canalisation d’eau s’est rompue au carrefour de l’avenue Jean Jaurès et de la rue Molière au niveau de l’arrêt Géo André du T1. L’eau a envahi la chaussée et les voies du tramway àla station Géo André en entraînant avec elle une grande quantité de sable du sous-sol. La police a interrompue la circulation rue Molière et avenue Jean Jaurès en direction des Quatre Routes, et la RATP a mis en place un service de bus de remplacement. Cette situation devrait durer au moins jusqu’au mercredi 7 mars.
  2. JOUR J+2 – jeudi 9 mars > toujours pas d’informations complémentaires. Comment la fuite est-elle arrivée? Qui en est reponsable et pourquoi? Quelles conséquences à court ou moyen terme (arrêt du tram etc.)? Un grand nombre d’inconnues sans réponses…
  3. JOUR J+ 5 – dimanche 11 mars > Stéphane Troussel, Premier Vice-président du CG93, réagit sur son blog et fournit des informations complémentaires. Il confirme que la société SOBECA a perforé une canalisation de Veolia :  » Les conséquences de cet accident sont lourdes et les dégâts occasionnés en sous-sol conséquents. C’est pourquoi ils ont conduit les services du Conseil général à décider de la fermeture de l’ex-RN186 (avenue Jean Jaurès) dans le sens Saint-Denis vers Bobigny, un affaissement de la voie étant à craindre en raison de l’énorme quantité d’eau qui s’est répandue, (…) entre le carrefour de l’A86 au niveau de la rue Rateau jusqu’à la rue Danton. » Les délais de ces désagréments n’ont pas pu être préciser. Lire la suite

Un train peut en cacher un autre

Les maires de Drancy, Dugny et Le Bourget ont mis la main sur un rapport de la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Energie (DRIEE). Ce rapport révèle que les matières transportées dans les wagons qui transitent par la gare de triage de Drancy-Le Bourget pourraient, en cas d’accident, provoquer une catastrophe de l’ampleur de celle d’AZF survenue en 2001.

Zones des risques liés aux activités de la gare de triage de Drancy-Le Bourget

Au vu des produits triés et de la zone d’habitation dense, la DRIEE établit 3 « zones de dangers à risques létaux » avec effet rapide sur la population : Lire la suite

La fuite, la suite.

Les travaux de fouilles à la Station Géo André du T1

Ce soir les travaux de réparation progressent à la station Géo André du T1, après la perforation d’une importante canalisation d’eau mardi dernier. Les fouilles ont atteint la canalisation installée en 1982, et désormais recouverte par les voies du tramway.

La canalisation endommagée la semaine dernière

Sur cette photo on distingue, au fond de la fouille, la canalisation endommagée. A droite, sous la dalle de béton, on peut voir le sous-sol miné par l’eau sous pression qui s’est échappée de la canalisation.

Le chantier va consister à consolider la fosse, tronçonner la portion de canalisation endommagée et la remplacer. Le chantier sera actif 24 heures sur 24 et devrait durer au moins 15 jours.