Les murs nus façon parpaing c’est la toute nouvelle tendance architecturale constatée en avant-première à La Courneuve. 
Moche notre Ville, vous dites ?
Mais pas du tout voyons … Avant-gardiste !
Parce qu’à La Courneuve, tout le monde peut s’improviser entrepreneur dans le BTP et construire un immeuble de plusieurs étages (visez un peu le « balcon » en bois, touche écolo s’il en est…), sur plusieeeeeeuuuuuuuurs années et avec la bénédiction de notre Mairie adorée.
« Oh les pauvres, ils n’ont pas beaucoup d’argent alors on ne va pas leur demander de rendre leur immeuble joli en plus ».
Car il est de notoriété publique (et notamment pour la doctrine communiste… !) que les propriétaires qui construisent un immeuble entier, pas fini mais dont les apparts sont déjà loués, le font par pure générosité et bonté d’âme.
Cohérence, vous dites ? A La Courneuve, ce n’est jamais un sujet.
Hush Hush
\c’est dit, c’est écrit\
Le nude et pas seulement. Des constructions, des extensions, et autres agrandissements réalisés de façon abusive et défiant toutes régles d’urbanisme.
C’est ainsi que l’on a droit impasse du Bel-air à une terrasse entièrement recouverte de panneaux plastique façon pergola, débordant la voie publique et sans aucune gouttière, (bonjour les écoulements d’eau pluviale), rue Rabelais une marquise carrément débordante sur le trottoir.
Une question, où sont les autorités municipales pour faire respecter les lois sur la construction qui sont au demeurant bien précises.
D’après le règlement du PLU de la ville, voici ce qui est dit des façades dans les Dispositions générales:
L’emploi à nu des matériaux destinés à être recouverts (briques creuses, parpaings) est interdit sauf s’il s’intègre dans une composition architecturale d’ensemble.
Cela doit être le cas ici donc… une composition d’ensemble qui s’appelle le « pas fini ».