Marché de dupes aux Quatre-Routes

Les trottoirs des Quatre-Routes occupés par le marché sont les plus lucratifs de la Courneuve, ils rapportent des milliers euros par an au budget de la municipalité (220 000 en 2009). Il serait légitime qu’une partie de ces revenus permettent d’entretenir l’endroit. Pas aux yeux de la municipalité qui a laissé l’espace public devenir l’un des plus dégradé de la ville, et qui persiste.

Oui le quartier des Quatre-Routes a une vocation commerciale, mais pourquoi le transformer en bazar à ciel ouvert ? La mairie se comporte comme un patron d’hyper en visant la rentabilité d’un espace qui est avant tout le bien commun des gens qui habitent le quartier !

Faites comme si on était pas là

Le marché des Quatre-Routes rapporte aux commerçants, au délégataire, et aux finances de la ville.
En omettant dans son calcul l’existence d’une population locale qui aspire à vivre décemment, la municipalité, habituellement si prompte à revendiquer la justice, oublie qu’une situation juste implique la satisfaction de toutes les parties prenantes. Or les gens du coin sont considérés comme quantité négligeable, en échange de la perte d’une partie de leur espace public, les habitants du quartier des Quatre-Routes n’obtiennent rien.

L’alliance du Fermier et de l’Autruche

Bien qu’ils soient toujours prompts à vanter le marché des Quatre-Routes, les responsables municipaux n’y sont jamais. Pas assez classe ou crainte de la vindicte populaire, pas un seul n’y fait ses courses.

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Dépôt sauvage rue du Président Wilson

Voilà le triste spectacle qu’offre le plus souvent l’angle de ces deux rues des Quatre-Routes. Encore un bel exemple de l’incurie municipale et intercommunale à assurer ses missions. Pour mémoire, ce lieu est celui où l’on avait retrouvé voici quelques mois le cadavre de l’homme à la tête et aux bras tranchés dans un règlement de comptes, ce qui avait entraîné la fermeture de l’épicerie voisine, dont la principale activité était en fait de vendre de l’alcool la nuit.

Vive les élections ?

La saleté ou les problèmes de notre quartier font souvent la une de ce blog. Toutefois, il faut noter depuis deux mois une forte augmentation de la fréquence du passage des agents chargés du balayage. On voit maintenant, y compris dans les rues où les agents de Plaine commune sont habituellement rares, des balayeurs passer deux ou trois fois par jour. Dommage que rien ne soit prévu le samedi après-midi, jour où on laisse s’accumuler les déchets jusqu’au marché. Dommage aussi qu’on laisse le square Jean Jaurès devenir un lieu de beuverie.

Il n’y aurait bien sûr que pure malveillance à remarquer que cette forte croissance des moyens déployés coïncide comme en février 2008 avant l’approche d’une élection où notre maire bien aimé est candidat. Ne nous réjouissons pas trop vite : cela ne durera pas longtemps. Juste le temps pour le maire-adjoint au personnel d’organiser une réunion sur la titularisation avant une fin de contrat en mai . Entre-temps, peut-être l’électeur en CDD aura-t-il « bien » voté ?

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Espace verre bouteille

Lundi de Pentecôte aux 4 Routes, lendemain d’open bar général:

Square Guy Moquet

Rue des Écoles

Le long de clôture de la crèche Jean-Jaurès

A l’entrée du terrain de sport Anatole France

C’est aussi là que les enfant du quartier sont sensés prendre l’air et s’amuser.
Tout un symbole.

Bar ou square : il faut savoir !

Rénové voici à peine quatre ans, le square Jean Jaurès devient de plus en plus mal famé. Alors que c’est un terrain d’abord conçu pour les enfants, avec des jeux à leur disposition, le square est régulièrement perturbé par des alcooliques venu descendre l’après-midi un pack de bière ou toute autre boisson. Les bouteilles vides en sont hélas le témoignage le matin.

Si la porte du square côté Jean Jaurès est fermée le soir vers 19h, celle donnant sur le parking (qui n’a qu’une fonction de service) a été arrachée voilà plus d’un mois. Maintenant, les beuveries se prolongent jusque tard dans la nuit. Les « fêtards » viennent avec des chiens qui font leurs besoins dans les pelouses. Les habitants du quartier n’osent plus prendre le passage entre le square et le lycée le soir. Avec ce square, c’est encore une belle réalisation de notre quartier qui part à vau-l’eau…

Beuveries en soirées

Partout dans le quartier, il est très facile d’acheter des bouteilles d’alcool dans les épiceries alors qu’un arrêté municipal est censé en interdire la vente après 21 heures. Dans les rues, on compte une dizaine de points de rassemblement pour des beuveries jusque tard de le soir. Elles dégénèrent parfois en bagarres. Le matin venu, il est facile de constater l’amoncèlement de bouteilles comme ici dimanche 21 février au matin sur l’emprise du marché ! Le square Jean Jaurès est régulièrement jonché de bouteilles vides, alors que le mur de la crèche est devenu un urinoir.