Nous étions une bonne poignée d’habitants des 4 routes hier soir, jeudi 11 octobre, à assister à la rencontre/échange avec le nouveau commissaire de police de La Courneuve (+Dugny-LeBourget), Matthieu Ringot.
On commence pile à l’heure et avec un bataillon de représentants/élus de la Mairie. L’adjointe à la Tranquillité publique, développement durable et environnement finit par rentrer dans le sujet, non sans nous avoir présenté les projets de la Ville sur des sujets variés et sans rapport avec notre rencontre du jour (réfection de la Maison de l’Enfance.. ?) … Bref, pas moins de 9 représentants de la Mairie (qui feront surtout acte de présence pendant la soirée)…, une représentante de Plaine Commune Habitat (un bailleur) pour deux policiers !
Le Commissaire de Police vient accompagner de l’un de ses adjoints, « référent » sur le quartier des 4R. Et les discussions commencent. Il nous faudra quelques instants pour comprendre que le commissaire était surtout preneur de détails (qui, quoi, où, comment) alors que nous pensions évoquer les problèmes de façon un peu globale sur la Ville, le quartier et la façon dont la Police Nationale envisageait d’y remédier.
Pas grave ! Le commissaire prend note, son adjoint aussi, ils apportent ou essaient d’apporter des réponses quand ils le peuvent.
Ils nous expliquent comment ils travaillent au quotidien, que le commissariat de la ville n’est pas le moins doté qu’ils aient vu dans leur carrière (170 policiers au total… mais pour 3 villes avec le nécessaire « roulement » entre les équipes, on avoue qu’on est restés dubitatifs…). Il nous rappelle que si l’on souhaite une intervention de police, il faut appeler le 17 et pas le commissariat en direct (car les équipages peuvent venir d’autres villes ou points du département en cas de besoin), que la vidéosurveillance est accessible (même en urgence) à tous les officiers de police judiciaire (même si, en terme de rapidité d’intervention, « on est pas dans les experts non plus »), nous fait un bilan des actions stationnement (avec des chiffres tellement au-dessus de nos croyances que l’on ne sait qu’en penser, même si on les croit sur parole).
Le commissaire est preneur de toutes les informations que les riverains voudraient lui apporter. Il laisse ses coordonnées à qui les demande (nous les tenons à disposition pour qui les désire / envoyez email à AC4R), poursuit les échanges après la fin de la réunion à 21h. Les habitants sont majoritairement venus d’Anatole France et de la Cité des Fleurs. Leurs problèmes relèvent du stationnement, des incivilités et surtout… de la drogue, une vraie plaie pour la Cité des Fleurs notamment.
Nous repartons avec un sentiment plutôt positif, d’un commissaire plutôt droit dans ses bottes et qui essaie de faire son boulot, comme son adjoint, de personnes ouvertes prêtes à écouter.
On verra à l’usage !