On se marre sur ce trottoir

Ce matin les gens ont le sourire le long du stade Daniel Fery. D’habitude si occupés à éviter les crevasses du trottoir, aujourd’hui ils s’arrêtent, discutent et prennent des photos de la palissade : ils découvrent l’affichage « On en a marre de ce trottoir » réalisé par L’Association des Citoyens des 4 Routes.

Profitant de l’affluence générée par la fête de l’humanité, des habitants du quartier ont décidé d’attirer l’attention sur l’état déplorable de ce trottoir dont ils réclament la réfection depuis des années. « L’espoir fait vivre mais l’attente fait mourir », dit une vieille dame ; âgée de 90 ans elle a du renoncer à se servir de son déambulatoire tant l’endroit est impraticable. « Que fait le maire ? »

L’intérêt de venir débattre comme ça avec la population, c’est d’être directement sur le terrain, de façon à être confronté à la réalité, de pouvoir mesurer les problématiques qui sont posées par les habitants

explique l’élu dans dans cette vidéo consacrée à ses visites de quartier,

Sur les problèmes qu’on rencontre dans ce genre de visite, on est en mesure derrière, parce que c’est du petit quotidien, ici de couper ou d’arracher un arbre, ici de réparer un trottoir.

Curieusement, les itinéraires des visites qu’il effectue dans le quartier des Quatre Routes évitent soigneusement cette portion de l’avenue Paul Vaillant Couturier, et l’insistance des riverains à lui faire constater les dégâts est demeurée vaine: ce que le Maire ne voit pas n’existe pas. L’objectif des membres de l’Association des Citoyens des 4 Routes est qu’à défaut, il en entende parler.

 

Un passage protégé pour des clous

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Le Conseil Général a financé la rénovation du passage protégé (qui l’était bien peu) à l’intersection de l’avenue Paul Vaillant Couturier et de la rue Colbert.

Ces travaux représentent un -petit- plus en matière de sécurité : l’aménagement d’un refuge a entraîné la réduction de la largeur des voies qui ralenti désormais un peu les automobilistes les plus pressés, même s’ils demeurent nombreux et nombreuses à ignorer le rouge.

Mais comme d’habitude, ces travaux ont été décidés sans concertation ni observation suffisantes. Résultat, cette traversée de la Nationale 2 demeure très dangereuse parce que le peu de soin prêté à sa conception et à son entretien pousse les piétons à l’imprudence.

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Avec See Click fix, plus de lumière rue Rateau

Les plus attentifs l’auront remarqué depuis plusieurs semaines, mais la rue Rateau compte (grâce au seul signalement sur See Click Fix) un lampadaire de plus. En effet, dans le virage entre l’entrée d’Alstom et le carrefour avant l’avenue Paul Vaillant-Couturier, on avançait à l’aveuglette au niveau du numéro 145.

Mais maintenant, on peut marcher ou rouler en voiture (ou en vélo) sans zone d’ombre. Il faudrait rajouter maintenant un peu de goudron au pied du poteau, mais, au moins, on voit bien qu’il a été posé récemment.

Si vous cherchez ce candélabre, il est facile à reconnaître car il a une lumière blanche (au lieu d’une lumière jaune pour les autres). Comme quoi, ces gens de l’Hôtel de Ville qui nous traitaient par le mépris s’intéressent parfois aux demandes des habitants. Espérons que ce sera aussi le cas pour la révision du Plan Local d’Urbanisme…

Toilettes publiques : quel bilan ?

Voilà exactement un an la Ville a fait installer aux Quatre-routes quelques toilettes publiques, à la demande du Conseil municipal des enfants. Sans information préalable, trois WC ont donc été installés à l’angle de l’avenue Paul Vaillant-Couturier et de la rue Marcelin Berthelot, près de la Maison Guy Môquet et avenue Jean Jaurès le long du Super U. Inutile de chercher ce dernier WC, il a été incendié voici quelques mois et non remplacé.

La presse municipale de juillet 2010 annonçait qu’un bilan serait dressé dans les trois mois : il n’a jamais été fait ou du moins n’a jamais été publié. Il est probable qu’il n’aurait pas été brillant, vu qu’autour de l’ancien stade Daniel Féry l’odeur de pisse n’a jamais disparue, ce lieu étant resté celui de beuveries quotidiennes tous les soirs. Aux abords du marché, notamment avenue Lénine, dans le passage menant villa des Iris, près du conteneur à verre du Super U et dans de nombreux autres recoins, la situation ne s’est pas améliorée. Un seul progrès notable rue Alexis Le Calvez à l’emplacement des livraisons du Super U, mais l’unique raison en est le nouvel aménagement de l’espace des livraisons.

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Je t’orpisse à la raie!

OrpisseLe stationnement sauvage est une plaie récurrente du quartier. Mais à certains endroits, s’y ajoute une grossièreté qui mérite de s’y attarder.

Il y a cette agence à l’angle de l’avenue Paul Vaillant Couturier et de la rue Marcelin Berthelot qui a la vilaine habitude de garer ses véhicules sur les passages protégés ou carrément sur les trottoirs, toujours au plus près. Il faut croire que le métier d’agent immobilier rend cul-de-jatte.

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Allo Agglo ou Allo gogo ?

Plein de bonne volonté envers la communication municipale, j’ai saisi le 30 juin « Allo Agglo » de problèmes d’éclairage dans notre quartier en donnant quelques adresses d’ampoules qui ne marchent pas ou seulement par intermittence. J’ai spécifié les adresses suivantes : 6 et 111 avenue Paul Vaillant-Couturier et 2 rue des Prévoyants.

Le 13 juillet, la situation n’était pas réglée. J’ai donc rappelé ce matin cette plate-forme d’appel qui a retrouvé trace de mon précédent signalement et qui était surprise que le problème n’ait pas été traité dans les deux jours maximum. J’ai donc resignalé les mêmes adresses en y ajoutant le 12 rue Edmond Rostand et le 1-5 rue de Berri.

Cette mésaventure « éclairante » montre que ce n’est pas tant le numéro d’appel (la dame qui m’a répondu était cordiale) qui pose problème qui son suivi : – si le service concerné (voirie ?) fait son travail, pourquoi ne vérifie t-il pas que les travaux demandés ont été faits ? – pourquoi le service concerné ne signale t-il pas à Allo Agglo le résultat obtenu ? Des bonnes intentions à la proximité avec le citoyen, on voit qu’il y une marge importante…

Ce qui est de plus en plus manifeste, c’est l’incompétence de la société chargée de l’entretien de l’éclairage (Entra) qui ne semble guère réactive dans les demandes qui lui sont adressées et qui pourrait d’ailleurs prendre elle-même l’initiative de vérifier l’état de ses ampoules et lampadaires sans attendre que les citoyens doit signaler chaque problème.

Le 13 juillet au soir, c’est presque tout le centre-ville qui était plongé dans le noir. Hier 14 juillet, c’était le cas de moitié de notre quartier : rue Edouard Renard, de l’avenue Anatole France, de la rue du Docteur Roux, de moitié de l’avenue Paul Vaillant-Couturier, etc… Le scandale continue…