Toilettes publiques : quel bilan ?

Voilà exactement un an la Ville a fait installer aux Quatre-routes quelques toilettes publiques, à la demande du Conseil municipal des enfants. Sans information préalable, trois WC ont donc été installés à l’angle de l’avenue Paul Vaillant-Couturier et de la rue Marcelin Berthelot, près de la Maison Guy Môquet et avenue Jean Jaurès le long du Super U. Inutile de chercher ce dernier WC, il a été incendié voici quelques mois et non remplacé.

La presse municipale de juillet 2010 annonçait qu’un bilan serait dressé dans les trois mois : il n’a jamais été fait ou du moins n’a jamais été publié. Il est probable qu’il n’aurait pas été brillant, vu qu’autour de l’ancien stade Daniel Féry l’odeur de pisse n’a jamais disparue, ce lieu étant resté celui de beuveries quotidiennes tous les soirs. Aux abords du marché, notamment avenue Lénine, dans le passage menant villa des Iris, près du conteneur à verre du Super U et dans de nombreux autres recoins, la situation ne s’est pas améliorée. Un seul progrès notable rue Alexis Le Calvez à l’emplacement des livraisons du Super U, mais l’unique raison en est le nouvel aménagement de l’espace des livraisons.

Il faut dire que ces toilettes ont été installées là sans vraie information du public ni une signalétique adaptée. Ces toilettes de chantier ont été, pour ceux qui lui ont remarquées, considérées devant être dédiée à des salariés d’entreprises effectuant des travaux. Seuls les Roms marchant entre la place du 8 mai 1945 et les campements près du Bourget semblent s’être appropriés en masse celui près de la MJC Guy Môquet.

Le bilan est bien maigre. Encore un nouveau raté municipal. La sécheresse aidant, l’odeur de pisse a été particulièrement forte ce printemps en de nombreux lieux des Quatre-Routes. Mais c’est également le cas avenue Victor Hugo dans le tunnel du RER, comme à ses abords immédiats (numéros 9 et 29 par exemple). Des toilettes publiques en dur, gratuites, sur lesquelles une vraie communication serait effectuée, couplée à une campagne de sanction de leur non-utilisation par des agents de police municipale, pourrait amener un vrai progrès. Pour l’instant, le laissez-faire perdure…

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