Tu les emmènes à l’école ? Bonne chance.

Emmener ses enfants à l’école le matin, c’est toute une aventure; et j’en ai deux.

Si la traversée de l’avenue Paul Vaillant Couturier est désormais sécurisée aux horaires de passage des scolaires, il n’en va pas de même pour la suite du parcours :

Pour emmener la petite à Paul Doumer, j’emprunte à pied la rue Colbert, comme beaucoup d’autre parents. Il se trouve que quelques gougnafiers y stationnent leurs véhicules, personnels et/ou professionnels, persuadés que les trottoirs de cette rue sont là pour ça. Matin, midi et soir, la marmaille n’a alors d’autre choix que de s’égailler sur la chaussée, à ses risque et périls.

Le plus étonnant, c’est que ces automobilistes considèrent qu’ils sont tout à fait dans leur droit quand il stationnent de la sorte. La dernière distribution de prunes doit drôlement dater pour que l’habitude soit si bien ancrée. Abandonner la gestion de l’espace public stimule le sentiment d’impunité.

J’accompagne la grande au collège Jean Villars, près de la Gare.
On passe par la rue Suzanne Masson, une rue bien glauque aux longues façades industrielles borgnes et aux trottoirs quasi-inexistants. Mais bon, c’est aussi un super raccourci pour ceux qui vont et viennent entre Anatole France et la Gare. Mais depuis mardi, les collégiens, les enseignants, et tous ceux qui passent par là matin et soir progressent à la lampe de poche ! L’éclairage public y est hors-service depuis 4 jours et il y fait noir comme dans un four.

Encore des histoires de trottoirs et de candélabres ?
Pas seulement.

Dans les deux cas, des enfants qui se rendent dans leurs établissements scolaires se retrouvent dans des situations potentiellement dangereuses.
Dans les deux cas ces situations durent anormalement longtemps.

Pourtant il y a 1000 personnes qui travaillent pour notre ville, alors comment se fait-il qu’il n’y en ait pas une pour remarquer et faire remonter ces anomalies ? Leurs enfant sont-ils grands, vivent-elles trop loin de notre commune pour s’en soucier, ou ont-elles tout simplement baissé les bras ?

Comment une ville peut-elle en arriver là ?

Une réflexion au sujet de « Tu les emmènes à l’école ? Bonne chance. »

  1. Ce matin la rue Suzanne Masson avait retrouvé la lumière !
    Il suffisait de le signaler pour que ça bouge, mais un peu de feedback ne serait pas superflu.

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