Rien ne se perd, rien ne se crée, tout reste sur le trottoir.

Il existe une exception à la règle qui veut que « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » attribuée à Antoine Lavoisier. Elle se vérifie aujourd’hui encore dans la rue qui porte son nom, dans le quartier des Quatre Routes à la Courneuve, où d’un bout à l’autre s’amoncèlent détritus, encombrants et gravas en tout genres.

Dépôts sauvages rue Lavoisier

Dépôts sauvages rue Lavoisier

En effet, rue Lavoisier, rien ne se perd, rien ne se crée, tout reste sur le trottoir ! Et ça n’est pas la première fois, en septembre dernier avions déjà relayé le ras-le-bol des riverains qui font les frais de cette situation récurrente, à laquelle s’ajoute le voisinage difficile du garage qui fait l’angle avec la rue Marcellin Berthelot.

Ces problème maintes fois signalés à la Mairie, ne semblent pas y trouver l’attention qu’ils méritent. On nous rétorquera, comme à l’habitude, que les grands travaux à venir sont la solution à tout.

Mais en attendant, des gens vivent là, et rien ne justifie qu’on ignore leur aspiration légitime à un cadre de vie décent.

8 réflexions au sujet de « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout reste sur le trottoir. »

  1. Pourtant la mairie est claire. nous pouvons lire parmi les 123 engagements [ 2008-2014] – Page 26.
    « Nous voulons une ville belle et dynamique,…..en veillant à
    l’aménagement d’espaces publics favorisant le « vivre ensemble »…..lutte contre le stationnement anarchique, lutte contre les dépôts sauvages et les tags….. ( là on est à la page 28 ) ….Amplifier nos efforts pour la propreté, avec l’ambition d’un nettoyage 7 jours sur 7 dans toute la ville, en concertation avec les bailleurs.

    je garde le meilleur pour la fin : « Lutter contre les graffitis, l’affichage anarchique,
    les dépôts sauvages et éventuellement prendre des sanctions contre les contrevenants. » (page 29 )

    Les riverains n’ont donc rien compris, et ne savent , manifestement que se plaindre. La mairie fait tout bien , mais ne peut pas tout.
    Rappelez vous que ce n’est pas un hasard si l’emblème de la France est un COQ. C’est le seul oiseau à chanter les pieds dans la merde.

    Pourtant il existe une solution. L’article L1312-1 du code de la santé publique

    Je devine la réponse de notre Gilles Préféré.. c’est pas de ma compétence….! en tout cas ça le sera plus dès 2014.

  2. Bah quoi? C’est le dernier lundi du mois les encombrants dans le quartier… mais on ne sait pas de quel mois on parle…!

  3. La rue a été déblayée, mais de nouveaux tas sont déjà en formation. On a laissé trainer, et maintenant que le pli est pris…

  4. Le point a dû être identifié par des entrepreneurs peu scrupuleux, comme l’a été un moment la zone Mermoz.

  5. SOS La Courneuve cherche un Maire Efficace:
    C’est marrant de voir que seule la Courneuve se sait pas gérer ses dépôts sauvages. La ville de Pantin semble s’être doté d’une volonté politique de sanctionner ces abus : nous pouvons lire sur le site officiel de la ville pantin :

    http://www.ville-pantin.fr/proprete_des_rues.html

    « Les tas sauvages :
    Les déchets toxiques, pneus, batteries et gravats (…) déposés en dehors des jours prévus à cet effet, sont considérés comme dépôts sauvages. Ces dépôts sont verbalisés en fonction du volume de déchets et du coût du nettoyage du site. La ville de Pantin recense les tas sauvages tous les matins sur l’ensemble du territoire. L’agent municipal en charge de cette mission est assermenté et peut appliquer une verbalisation à l’auteur du dépôt sauvage, si celui-ci a pu être identifié. Le montant de l’amende est de 57,28 euros/m3 + 222,05 euros forfaitaires pour le nettoyage des lieux ».

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