Diversité commerciale

Je découvre avec stupéfaction que le fonds de librairie-papeterie du 8 mai 1945 vendu à de nouveaux libraires, deviendra un énième bazar de produits exotiques. Super pour la diversité tant citée par le maire. Et ne parlons pas de la redynamisation par la mixité fonctionnelle de cette ville.

Certaines municipalités appliquent les dispositions du décret du 26/12/2007 qui leur permettent de fixer un périmètre dans lequel peut s’appliquer un droit de préemption d’un fonds de commerce dont elle ne souhaite pas le changement d’activité.

A croire que l’on veut que la Place du 8 Mai 1945 devienne un immense bazar exotique…
Je vous laisse tous juges.

VB

5 réflexions au sujet de « Diversité commerciale »

  1. A re-vérifier, mais normalement ce local en cours de rénovation restera une librairie. Il y a juste changement de propriétaire.

    Je vais quand même me renseigner pour essayer de vous apporter une réponse fiable.

  2. Alors, rénovation de la librairie ou création d’un bazar ?..

    Vérifiez vos sources les gars !

  3. Je suis d’accord où est la diversité tant citée par le maire… Rien de nouveau que des boucheries et re-boucheries ou commerces exotiques effectivement y a comme un problème me semble t-il !

    Pourtant d’un autre côté voilà ce qui se passe à la Courneuve, voilà ce qu’on subit depuis 2006 malgré nos multiples appels au commissariat, service urbanisme, cabinet du Maire, la DDASS bref, nos incessantes plaintes en vain quant au Maire qui passe son temps à communiquer avec des banderoles et ne répond pas à nos courriers que faut-il en penser:?????????????????

    15 mois de prison, 24 000 euros à payer, le 6 avril dernier, Maxime Behanzin, gérant du 30 rue Guy-Môquet, a été condamné pour locations illégales de logements insalubres.

    En juillet 2007, M. Behanzin acquiert le pavillon situé au 30 rue Guy-Môquet. Sans aucune autorisation, le marchand de sommeil entame une phase de travaux. L’objectif : transformer cette maison individuelle pour la découper en neuf logements. Deux de ces habitations seront construites dans le garage. Le maire signe alors deux arrêtés interruptifs ( 29/11/07 et 2/05/08 ) ordonnant la cessation des travaux. En vain. Rapidement, ces « appartements », loués à des prix exorbitants ( 700 € en moyenne pour 20 m2 ), parfois sans fenêtre, deviennent insalubres. La Ville, après avoir symboliquement apposé des scellés sur les habitations illégales, saisit le Tribunal de grande instance ( TGI ) de Bobigny qui contraint le propriétaire à une visite des inspecteurs de salubrité. Finalement, l’enquête, menée par le commissariat de La Courneuve et la cellule habitat indigne de la gendarmerie de Bobigny, permet d’envoyer Maxime Behanzin devant le Tribunal correctionnel pour infractions aux codes de l’urbanisme, de la santé publique, pour violation de domicile. Le 6 avril, après 4 ans de locations illégales, le marchand de sommeil est reconnu coupable de ses actes. Il est condamné à 15 mois d’emprisonnement avec sursis et 20 000 € d’amende. En plus de ces frais, le coupable versera 2 800 € à ses locataires et 1 500 € à la ville de La Courneuve pour dégradation de l’image de la commune.

    Je vous rassure le problème est toujours d’actualité …Et nous subissons encore et encore les gravas, déchets, couches culottes, toutes sortes d’ordures le maire s’en fou royalement.

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