Quand l’Huma omet La Courneuve

À la veille de la rentrée, le maire de Thonon-les-Bains entend toujours interdire l’accès à la restauration scolaire aux enfants de chômeurs. Une discrimination déjà en vigueur à Bordeaux, Nice ou Meaux, des villes gérées par les ténors de l’UMP…

C’est ainsi que commence l’article Enfant de chômeur, la cantine n’est pas pour toi paru dans l’Humanité daté du 2 septembre. On apprend dans l’article qu’au moins 70 communes en France refusent l’accès à la cantine aux enfants de chômeurs. France Inter en a fait le thème du zoom de la rédaction hier matin.

- Heureusement ici, avec un Maire tellement en pointe sur les questions de discrimination, ça ne se passe pas comme ça. N’est-ce pas papa?

- Chérie, méfie-toi de l’Huma. A la Courneuve non plus la cantine n’est pas pour toi.

6 réflexions au sujet de « Quand l’Huma omet La Courneuve »

  1. Je ne comprends pas ce que David veut dire ! Il dit tout et son contraire. Tant qu’à faire de polémiquer, autant préciser le bien fondé des critiques. S’agit-il ici de critiquer pour critiquer ou d’ouvrir le dialogue et d’être constructif ?
    Si vous pouvez m’éclairer, je me sentirai moins désemparé.
    Merci

  2. @Oursmalléché : ce que je comprends moi du billet de David, c’est que l’Huma, dans sa grande bonté d’âme, n’a pas voulu froisser la mairie de la Courneuve en la citant dans la liste des communes qui refusent l’accès à la cantine scolaire aux élèves dont les parents ont du « temps libre ».
    Pour ouvrir un dialogue et être constructif, encore faudrait-il que la Mairie daigne nous écouter (à défaut de nous entendre). Sinon, cela s’appelle un monologue!

  3. Pourquoi ? La mairie de La Courneuve applique quels critères ?
    Y a t-il sur ce blog quelqu’un qui pourrait apporter un témoignage ?
    Je n’habite pas la ville, merci de m’éclairer.

  4. Sachant qu’à une des écoles primaire, à La Courneuve 4 Routes, il y a 17 classes, environ 380 élèves il n’y a que 225 places à la cantine( à vérifier depuis la rentrée).

    Cela signifie que les enfants dont les deux parents travaillent sont pris en ‘priorités’ et nous les autres sont de ‘seconde classes’ parce qu’on a du ‘temps libres’.

    C’est une forme de discrimination comme une autre. Comme expliqué dans l’article de l’Humanité.

  5. Idem à Nemours, l’argument invoqué étant le manque de place. La réhabilitation de locaux LIBRES attenants n’étant pas au programme bien entendu.

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