Ce soir, en rentrant chez moi, je me suis sentie un peu troublée… difficile de savoir pourquoi, une ambiance moins agréable, une rue moins accueillante, des bâtiments plus présents, plus froids.
Ce sentiment bizarre suivait mes pas quand je suis tombée sur la raison de tout ça : ma rue a été privée de ses arbres, sans sommation, sans information, une simple et silencieuse disparition.
Ce soir, en rentrant chez moi, je me suis posée pleins de questions :
Pourquoi avoir tout coupé, les petits arbres comme les grands ?
« Mon » trottoir va-t-il retrouver ses saisons ? ses fleurs de printemps, ses feuilles d’automne, ses arabesques d’hiver ?
Ce soir, en rentrant chez moi, je me suis sentie agacée… d’où vient la décision ? La ville, le département, ou encore la communauté d’agglomération ?
Mon quartier, c’est aussi un peu chez moi, mais je me rend compte qu’on peut le chambouler sans aucun préavis.
Ce soir, en rentrant chez moi, je me suis sentie dépossédée…
C’est pas cool du tout… à l’époque révolutionnaire certains arbres furent « choisis comme symboles du peuple, de la liberté conquise, d’espoir et de continuité… Considérés comme monuments publics, protégés par des lois, c’est à leurs pieds que les paysans brûlent les titres seigneuriaux… » (dictionnaire des symboles, édition Marabout, 1989). C’était peut-être pas les mêmes arbres, en tout cas pas la même époque !…
bonjour,
c’est honteux ! méprisable ! j’en perd mes mots !!! il va nous rester que le gris des bâtiments, qui poussent comme des champignons !!! et cette verdure (enfin ce qu’il en reste …) c’est un sacrilège … mais comme on m’a dit La Courneuve ce ne sera que des bâtiments, logements, Saint Denis que des sociétés qui s’installent … plus de vert, plus d’arbre c’est juste dommage ..;