Ils ne sont pas du genre à lâcher le morceau.
Depuis bientôt 15 ans ce couple d’habitants du quartier remue ciel et terre pour obtenir que l’espace public soit respecté et que la loi s’y applique.
Depuis des années, les activités du garage de l’angle des rues Lavoisier et Marcelin Berthelot, qui a pour spécialité les véhicules utilitaires en « bout de course », débordent du périmètre du hangar et nuisent à la qualité de vie des riverains.
Pas encore terminé, le trottoir qui mène à la nouvelle école est déjà souillé.
La monopolisation du stationnement des rues adjacentes est permanente, le stationnement sur les trottoirs et les passages protégés une habitude, et l’entreposage d’épaves sur la voie publique est régulier. Sans oublier les vidanges maladroites qui sont souvent parties à l’égout.
Devenu monnaie courante dans le quartier, cet usage dévoyé de l’espace public a gagné en visibilité depuis l’ouverture, face au garage, du nouveau groupe scolaire Angela Davis qui draine 5 fois par jour son flot d’adultes et d’enfants.
Le fait que pareille situation puisse perdurer depuis si longtemps soulève bien des questions sur la capacité et/ou la volonté d’agir des autorités…
Pendant 12 ans Madame et Monsieur Guillevic ont tout mis en œuvre pour retrouver un cadre de vie normal. En vain. Dans l’épais dossier très bien documenté qu’ils ont constitué au fil des années, nous avons compté pas moins d’une trentaine de courriers. Une ténacité rare qui méritait d’être remise en perspective dans une infographie réalisée par nos soins:
Voici la synthèse de ce parcours du combattant:
De 1999 à 2002, les Guillevic agissent localement en sollicitant le Maire de La Courneuve à plusieurs reprises, puis ses Conseillers Municipaux lors des Comités de voisinage, et le Commissaire de Police.
Ils obtiennent que le stationnement soit neutralisé dans les virages et que les services municipaux « Environnement » et « Hygiène et Santé » rendent visite au gérant du garage en 2000, puis en 2001; un rendez-vous est même organisé sur place avec le Maire, qui ne s’y rendra pas.
En 2003, les courriers et demandes d’audience des Guillevic sont transmis par le Maire aux services « Voirie » et « Prévention Sécurité » qui ne donnent pas suite, malgré leurs relances. Qu’importe, les Guillevic visent plus haut: un Député et le cabinet du Ministre de l’Intérieur appuient leur courrier au Préfet de Seine-Saint-Denis.
Début 2004 quand la réponse du Préfet arrive enfin, elle est sans ambiguïté: c’est au Maire de sa commune que notre couple doit s’adresser.
Retour à la case départ où pour toute consolation, le Directeur des Services Techniques les informe que 214 procès verbaux ont été dressés en un an dans la seule rue Marcelin Berthelot!
En 2009 les Guillevic écrivent au vice-Président du Conseil Général pour lui signaler une épave stationnée depuis 1 an et l’alerter de la situation qui dure désormais depuis 10 ans ! Sans suite. En 2011 le dossier est repris par le Député de la circonscription qui obtiendra l’installation de 2 potelets anti-stationnement.
2013 : l’ouverture du nouveau groupe scolaire Angela Davis et l’approche des élections municipales ont remotivé les Guillevic : samedi dernier, ils ont envoyé au Maire une pétition accompagnée d’une première série de signatures pour obtenir que le garage déménage, conformément à ses précédents engagements.
Si comme l’AC4R vous souhaitez soutenir l’action courageuse des Guillevic, vous pouvez encore télécharger ici leur pétition, la signer et la faire signer autour de vous avant de leur remettre. Grâce a une mobilisation massive, nous avons bon espoir que 2014 verra enfin l’issue heureuse de ce dossier.
Téléchargez, signez, et faites signer la pétition!
Hasard ou conséquence de ces années de laisser-faire : des dérives similaires ont été signalées rue Jean-Jacques Rousseau lors du dernier comité de voisinage…et les voilà partis pour 15 ans minimum.
apparemment tout à été vendu au détail garage, bail, maisons et appartements appartenant au même proprio que le garage …. Une affaire à suivre … On nous cache encore des choses …
C’est honteux ,que de nos jours y’a une minorité ,qui ne respecte pas l’espace public .mais elle croit que c’est leur propriété ,malgré le combat de certains riverains (comme les Guillevic qui luttent depuis 1999 contre les activités abusives du garage de l’angle des rues Lavoisier et Marcelin ) .malgré une trentaine de courriers à tous les responsables .qui n’ont pas essayé de faire la moindre des choses pour faire appliquer la loi dans l’espace public ?!? Puisque ils ont des intérêts ou quelque chose qui cloche ?!!? . mais le problème ,il n’est pas que chez les Guillevic ,mais chez les riverains de la rue Jean Jacques Rousseau où y’a deux garages de la mécanique ,un est en face de l’autre et imaginez la suite ……?!? .mais aussi les riverains de l’avenue Jean Jaurès ,qui souffrent de l’abus de certains commerces ,qui sont considéré comme un commerce de proximité ( commerce limité à une quantité ) et portant se sont des grossistes ,qui occupent les trottoirs avec leurs palettes de marchandises (entre 6 et 8 palettes ) ainsi que les camions qui défilent en deuxième position et devant les boxes des riverains (qui n’arrivent pas a rentrer chez eux ) pour charger et décharger ( sans que les agents de l’ASVP font leur devoir ) et tout ça jusqu’à minuit ,alors comment ses riverains arriveront à dormir ,à se reposer ou même d’avoir un peu de tranquillité .et tout ça devant les yeux des policiers qui passent prendre leurs parts .ce qui a poussé certains riverains a faire des courriers à tous les responsables pour gagner au moins un arrêt préfectoral ,qui limite l’ouverture de ses commerces jusqu’à 21H 30 .mais on attend toujours d’autres arrêts préfectorales pour libérer l’espace public .
A lire le dernier courrier en date du Maire à M. et Mme Guillevic.
Force est de constater que les aménagements qui devaient d’après lui être achevés « avant la fin de l’année » ne le sont toujours pas au début de la suivante.
Un élu en campagne qui s’engage par écrit sur l’achèvement d’un aménagement…qui reste inachevé. Décidément quelque chose m’échappe.