SOS au 30 Rue Guy Môquet (2) ou les limites de la République

1 ) Petite chronique : les marchands de sommeil ont la belle vie ! A tel point qu’on peut se demander si ils ne sont pas protégés par une main invisible.

Ma première alerte SOS au 30 rue Guy Môquet publiée le 9 Juin à aussitôt été suivi par une saisine de M. Stéphane Troussel qui a officiellement, dans un courrier du 15 Juin 2012demandé à M.  Le Préfet Lambert une surveillance accrue du site.

Dans le même temps, et parce que tout le monde m’explique que la municipalité fait le maximum dans cette affaire, je décide de contacter la mairie pour connaitre l’avancement du dossier. La réponse à été : « Oui Monsieur le maire connait le dossier » : c’est déjà une excellente nouvelle non ?! Malheureusement je n’ai pas pu avoir un rendez-vous !

Le 28 juin 2012 j’appelle le bureau de notre nouvelle député, Marie George Buffet, et je laisse plusieurs messages en demandant un rendez-vous. [Le sujet ne doit finalement intéresser personne puisque personne n'a même essayé de me rappeler ou parce que nous ne sommes plus en campagne électorale]

Le 29 juin le Conseil municipal décide de mandater un avocat pour défendre la ville qui est attaquée pour la publication d’un article sur notre propriétaire préféré, pour violation de la présomption d’innocence. Lire la suite

Le jour où on nous a volé la démocratie…

C’était le 12 juin 2012.

Le 12 juin 2012, le Parti Socialiste, Europe-Ecologie Les Verts, Le Parti de Gauche et le Parti Communiste de Seine Saint-Denis ont décidé de priver les habitants de la 4ème circonscription de l’un de leurs droits constitutionnels fondamentaux(1) : le droit de vote.

La 4ème circonscription est composée de La Courneuve, Dugny, Stains et Le Blanc Mesnil. Au premier tour des élections législatives Marie-George Buffet (PCF / Front de Gauche) et Najia Amzal (PS) ballotent à quelques % près. L’une comme l’autre sont originaires de l’une des villes qui composent la circonscription, l’une comme l’autre militent plus ou moins sur le terrain, l’une comme l’autre ont des partisans et des détracteurs. Mais au nom du sacro-saint principe de désistement républicain appliqué par la Gauche française depuis des temps reculés et en d’autres circonstances historiques, les électeurs n’auront plus le choix du vote au second tour dimanche prochain.

Qu’est-ce que le désistement républicain ?
Cette pratique voit le jour juste après l’écrasement de la Commune de Paris en 1871. Certains candidats royalistes veulent rétablir la monarchie. Les candidats républicains s’accordent entre eux pour éviter que leur multiplication ne permette aux candidats royalistes de se faire élire. Cette pratique a permis de consolider la IIIème République. Avec le temps, la gauche reprend à son compte cette pratique, surtout à partir du milieu des années 30, avec pour but d’éviter que les débats entre partis de gauche ne soient arbitrés par les électeurs de droite mais aussi pour, à priori, faire barrage aux candidats « fascistes » opposés aux candidats « démocrates ».

Ca veut dire quoi républicain ? c’est quoi une République ?
En France, et suivant les périodes de l’histoire, le terme républicain désigne les partisans du régime républicain, luttant soit contre la monarchie, soit contre le bonapartisme, ou la tentation de la dictature. D’après le Larousse, la république est une « forme d’organisation politique dans laquelle les détenteurs du pouvoir l’exercent en vertu d’un mandat conféré par le corps social. (En ce sens « république » s’oppose à « monarchie », mais ne se confond pas avec « démocratie », dans l’hypothèse, par exemple, d’une restriction du suffrage.) ». Lire la suite