Voilà le triste spectacle qu’offre le plus souvent l’angle de ces deux rues des Quatre-Routes. Encore un bel exemple de l’incurie municipale et intercommunale à assurer ses missions. Pour mémoire, ce lieu est celui où l’on avait retrouvé voici quelques mois le cadavre de l’homme à la tête et aux bras tranchés dans un règlement de comptes, ce qui avait entraîné la fermeture de l’épicerie voisine, dont la principale activité était en fait de vendre de l’alcool la nuit.
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Toilettes publiques : quel bilan ?
Voilà exactement un an la Ville a fait installer aux Quatre-routes quelques toilettes publiques, à la demande du Conseil municipal des enfants. Sans information préalable, trois WC ont donc été installés à l’angle de l’avenue Paul Vaillant-Couturier et de la rue Marcelin Berthelot, près de la Maison Guy Môquet et avenue Jean Jaurès le long du Super U. Inutile de chercher ce dernier WC, il a été incendié voici quelques mois et non remplacé.
La presse municipale de juillet 2010 annonçait qu’un bilan serait dressé dans les trois mois : il n’a jamais été fait ou du moins n’a jamais été publié. Il est probable qu’il n’aurait pas été brillant, vu qu’autour de l’ancien stade Daniel Féry l’odeur de pisse n’a jamais disparue, ce lieu étant resté celui de beuveries quotidiennes tous les soirs. Aux abords du marché, notamment avenue Lénine, dans le passage menant villa des Iris, près du conteneur à verre du Super U et dans de nombreux autres recoins, la situation ne s’est pas améliorée. Un seul progrès notable rue Alexis Le Calvez à l’emplacement des livraisons du Super U, mais l’unique raison en est le nouvel aménagement de l’espace des livraisons.
Immondices
Je constate depuis plusieurs jours des grandes poubelles qui ne sont pas vidées en face du n°43 de la rue Marcelin Berthelot…
Bien sûr, la saleté attirant la saleté, ces poubelles dégorgent d’immondices sur le trottoir. Le propriétaire de la boulangerie qui est en face (angle rue M. Berthelot et rue M. Lachâtre) l’a signalé à plusieurs reprises au Maire et à différentes personnes de la Mairie mais sans succès (comme d’habitude…. il est urgent d’attendre !!!!!!!!!!!)
Cette même personne a demandé aux éboueurs de vider ces poubelles, mais ceux-ci ont refusé prétextant qu’il fallait payer.
De qui se moque-ton ?
A quoi servent les impôts que nous payons pour la voirie?
A suivre.
Annie G.
Derichebourg KO : les habitants fêtent leur victoire !
Samedi, les résidents de la rue Rateau et des environs ont fêté le départ des bennes à ordures de Derichebourg, qui avaient rendu infernale la vie des habitants. Le calme soudain fin août avec le déménagement de la société fut une vraie libération. Les habitants ont apprécié encore plus qu’avant le calme de leur résidence.
Le soleil était même au rendez-vous ce samedi quand les habitants ont réinvesti leur rue. Plusieurs élus (député, conseiller général, maires-adjoints) avaient fait le déplacement pour saluer le combativité des riverains, auxquels ils avaient apporté leur soutien.
Le combat contre une multinationale peu réputée pour ses soucis sociétaux était loin d’être gagné. Parfois, on s’est même encore étonné de cette succès somme toute relativement rapide. Ni la carotte ni le bâton ne sont venus à bout de la détermination des habitants. La décision du Tribunal par deux fois cet été, donnant raison aux plaignants, a obligé Derichebourg a précipiter son départ, qui restait jusque là bien flou.
Selon la mairie, Derichebourg demanderait un dédommagement pour avoir été forcé à quitter le site. Mais il a toujours été dit que la Ville avait subi cette implantation. Si la société considère avoir subi un préjudice, il serait intéressant de connaître en quoi elle considère que les engagements de la Ville ou de Plaine commune n’ont pas été tenus. Dans l’immédiat, ce sont les habitants qui vont réclamer les astreintes que la société leur doit.
Après le succès des habitants de la résidence Béatrice pour faire modifier le périmètre du marché, c’est une nouvelle illustration de la capacité des habitants à se mobiliser et à peser sur l’évolution de leur quartier. Bientôt, ce sera aussi le changement des horaires du ramassage des ordures ménagères. __ Il reste beaucoup de combats à gagner__ pour que notre quartier redevienne ce qu’il aurait toujours dû être, mais les habitants ont maintenant décidé de ne plus subir. Leur contribution ne pourra plus être ignoré.
A qui profite la crasse?
Nouvelles jardinières, colonnes de fleurissement, et grand nettoyage, les services de Plaine Commune en lien avec la ville vont donner un grand coup de jeune à la place du 8 mai 1945, le 17 juin. Soixante treize mille euros sont mobilisés pour embellir cette place. L’objectif est d’en changer radicalement l’image.
Bravo! 70 000€ d’argent public et 10 jours plus tard, la Place du 8 mai 1945 est un véritable dépotoir, du jamais vu. Ce quartier, déjà si malmené, a été transformé en l’espace d’une journée en une décharge à ciel ouvert. Qui a jugé opportun de rajouter aux marées des 3 marchés hebdomadaires le tsunami d’une brocante supplémentaire? Et quelle brocante!
Espace verre bouteille
Ramassage des poubelles jeudi 27 mai 2010
Hier jeudi 27 mai 2010 les poubelles ont été ramassées à 19h devant le 48 av Paul Vaillant Couturier à La Courneuve. Suite à leur départ il restait encore des cartons sur le trottoir ! Voir photo jointe.
Pourquoi les poubelles ne sont-elles pas vidées intégralement ? Travail baclé ?
Pourquoi les poubelles sont-elles ramassées si tard ? Traînant toute la journée sur le trottoir ?
Le montant de la taxe « ordures ménagères » s’élève pour mon foyer à 173 euros en 2009. Multiplier par les 12 logements du 48 av P.V. Couturier cela fait autour de 2076 euros ! N’a-t-on pas droit à un ramassage correct ?
Une habitante mécontente
F.C
On est dix-milles.
J’étais parti crier avec les loups, ma désinvolture et mon mépris.
Je reviens à La Courneuve et la photo du quartier est en couverture du Regards, prise du clocher de la mairie: de loin, et de très haut.
De si haut qu’on ne distingue même pas les gens sur la photo.
Pourtant on est dix-milles en bas à faire l’expérience quotidienne d’un espace publique bâclé. On est dix-milles à arpenter des trottoirs défoncés, étroits, mal rapiécés. Heureusement qu’il y a les 200 mètres tout neufs de la rue Paul Doumer: c’est un peu court pour découvrir le plaisir de se promener dans le quartier, mais ça permet de se faire une idée.
On est dix-milles a voir notre bien commun grignoté par l’intérêt particulier: les Quatre-Routes accueille les entrepreneurs qui ont besoin d’espace. « Garagistes, épiciers, marchands en tous genres, les mètre-carré de trottoir sont offerts ! En prime la vidéo surveillance protection vous permettra de vous approprier l’espace publique en toute sécurité. »
On est dix-milles a être devenus fans de sculpture: le Pouce de César vient régulièrement agrémenter le paysage de nouvelles compressions en filant de grosses pichenettes à ce qui fut jadis du mobilier urbain. Prêtez vos lunette à Monsieur le Maire lors des prochaines balades urbaines, il faut être complètement myope pour ne pas les remarquer, on est dix milles à marcher de travers tellement tout ici est penché, tordu.
Les Quatre-Routes sont loin d’être laissé à l’abandon. Sûr, elles ont dépassé ce stade il y a un bon moment. Comme si les pouvoirs publiques avaient décidé de laisser faire, pour voir. C’est bon, on voit bien, on y vit.
Beuveries en soirées
Partout dans le quartier, il est très facile d’acheter des bouteilles d’alcool dans les épiceries alors qu’un arrêté municipal est censé en interdire la vente après 21 heures. Dans les rues, on compte une dizaine de points de rassemblement pour des beuveries jusque tard de le soir. Elles dégénèrent parfois en bagarres. Le matin venu, il est facile de constater l’amoncèlement de bouteilles comme ici dimanche 21 février au matin sur l’emprise du marché ! Le square Jean Jaurès est régulièrement jonché de bouteilles vides, alors que le mur de la crèche est devenu un urinoir.
Le quartier mobilisé contre Derichebourg
A l’appel des riverains de la rue Rateau, de nombreux habitants des Quatre-Routes ont participé à la manifestation du samedi 20 contre l’implantation des bennes à ordures de la société Derichebourg. Une centaine d’habitants du quartier, rejoints par le député, le conseiller général et plusieurs maires-adjoints ont bloqué le site pendant une heure, le temps de décrocher un rendez-vous avec Thomas Derichebourg, le patron de Derichebourg Environnement.
Depuis plusieurs mois, les habitants de la rue se plaignaient sans être écoutés par la Mairie des nuisances causées par cet établissement. Si les habitants ne s’opposent pas à ce qu’un tel site soit localisé sur La Courneuve, il ne doit pas être situé en bordure d’une zone pavillonnaire.
La première rencontre les habitants, les élus et la direction de l’entreprise n’a pas permis de trouver immédiatement une solution. La Ville, qui n’avait jamais interpellé l’entreprise pour son déménagement, n’a toujours pas proposé officiellement de nouvel emplacement à Derichebourg. Mais les riverains ont pu se faire entendre et feront bientôt le point entre eux sur les démarches à entreprendre.
La galerie de photos, l’article du Parisien et le site dédié Actu Directe.